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Question/Réponse au Sénat sur la fermeture de la trésorerie de LARGENTIERE

Un petit compte rendu des questions/réponses ayant eu lieu au Sénat le 21 juillet est disponible en cliquant sur le lien.

Voici ce qui nous concerne plus particulièrement ==> la politique de destruction de la DGFIP ! dialogue entre le sénateur ardéchois jacques GENEST et monsieur le ministre ECKERT.

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Fermeture de la trésorerie de Largentière

M. Jacques Genest . - La direction départementale des finances publiques de l’Ardèche envisage de fermer la trésorerie de Largentière au 1er janvier 2016 et de la fusionner avec celle de Joyeuse, sous prétexte de graves difficultés de fonctionnement dues à la faiblesse des effectifs - deux agents sont en poste et l’un deux doit être muté en septembre, dont on ne sait s’il sera remplacé. Nul ne saurait pourtant se prévaloir de sa propre turpitude... Or Joyeuse n’est située ni sur le même canton ni sur la même intercommunalité.

La vitalité des petites communes et le service public de proximité sont en jeu. L’État ne cesse de se désengager des territoires ruraux. Proposez-vous une alternative à ce projet ?

M. Christian Eckert, secrétaire d’État auprès du ministre des finances et des comptes publics, chargé du budget . - Votre groupe se plaint souvent de l’inflation du nombre de fonctionnaires. N’y a-t-il pas quelques contradictions dans vos propos ? Oui, le ministère des finances contribue de façon exemplaire à l’effort de réduction du train de vie de l’État : à elle seule, la DGFiP supportera la moitié de la baisse des effectifs de la fonction publique d’État prévue en 2016. Malgré le contexte, la qualité de service et l’efficacité de l’action publique restent des priorités.

Si une trésorerie ne répond plus aux attentes du public, son regroupement avec une trésorerie voisine peut être envisagé, selon une méthode déconcentrée fondée sur le dialogue avec le préfet, les élus, le personnel et les organisations syndicales ; la décision finale appartient au ministère.

La ville de Joyeuse est à mi-chemin entre le sud du département et Aubenas ; sa trésorerie compte six agents, contre deux à Largentière. Rien n’est encore arrêté. Le Gouvernement prendra sa décision à la rentrée. En cas de fusion, des permanences seront assurées à la sous-préfecture de Largentière.

M. Jacques Genest. - Largentière est une sous-préfecture, si l’État commence à la déshabiller... Je connais bien le fonctionnement de cette administration... On organise des permanences pour faire plaisir aux élus mais elles ne durent qu’un temps... Les efforts très importants qu’on demande à la DGFiP vont finir par poser des problèmes pour la gestion des collectivités territoriales. Je suis inquiet.[/rouge]

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Article publié le 30 juillet 2015.


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